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BIOGRAPHIE


Paul, Louise et Jean-Claude vers 1943

 

 

L’aîné de trois enfants, Paul Lecorre naît le 10 juin 1933 à Saint-Michel de Wentworth, près de Lachute au Québec.

 

Son père, Henri-Paul, est un Breton; artiste, homme de théâtre et politicien local convaincu venu vivre son amour des grands espaces au Canada.  Le ''Chat Sauvage du Nord'', comme on l'appelle en politique, inculquera à ses rejetons, Paul, Jean-Claude et Louise(tte) l’amour de l’art, des grands espaces et de la mer.

 

Sa mère, une québécoise de souche normande, est à l’écoute de la nature et éveillera ses enfants aux secrets et merveilles de celle-ci.  Paul gardera toute sa vie un sens de l’émerveillement face à la nature

À peine âgé de six ou sept ans, Paul étonne par sa précocité et son sens de l’observation.  Il enlumine de ses illustrations les contes pour enfants dont il régale ensuite ses confrères de classe.

 

Adolescent, il se retrouve étudiant chez les Clercs de Saint-Viateur ou son professeur l’encourage fortement dans son cheminement pictural. 

 

Il termine ses études secondaires en neuvième année et passe les trois années suivantes à travailler à différents boulots jusqu’en 1951 année où il part vers Montréal et l’école des Beaux-Arts. 

En 1951, trois ans à peine après Refus Global,  Paul entame, à dix-huit ans, ses études à l’École des Beaux Arts de Montréal.

 

L’institution, déjà vénérable après plus d’un demi siècle d’existence, est en pleine ébullition, plusieurs des artistes les plus prometteurs de l’art moderne québécois y étudiant ou y enseignant.

 

Jacques de Tonnancour (1917- ) lui enseigne la peinture, Jean Simard et Irène Sénécal, l’enseignement et Yves Ley la publicité – une solution de survie au cas ou l’art pour l’art s’avérait impraticable.  Plus tard, Stanley Cosgrove (1911-2002) viendra participer à la formation de l’artiste.

 

Paul, Jean-Claude et leur mère vers 1936

Années 50

 

En 1956, Paul, porte déjà  son surnom de Tex qu’il avait rapporté d’un été de travail dans l’Ouest Canadien. Un ceinturon acheté alors portait, sur sa boucle, le mot ‘’Texas’’. Les aléas de la vie eurent vite fait de ne  laisser intactes à celui-ci que les trois premières lettres. Ce nom rappelant l'univers des pionniers dont l'artiste a conservé une certaine attitude héritée de ses fréquents séjours chez les bûcherons et les draveurs, fit rapidement l'unanimité.

 

C’est à ce moment que Tex s’installe dans cette ruche de créativité qu’est la rue Ste-Famille dans les années 50.  C’est une époque de taudis, de ruelles et de scènes de villes ou les habitants semblent aujourd’hui venir d’un monde un peu surréel tant on a oublié cette époque pourtant pas si lointaine.

 

Le travail pictural de Tex, à cette époque, tient un peu des symbolistes français.  Il rehausse de traits noirs les formes de façon à en mieux cerner le caractère.  Son travail est alors un peu sombre et laisse mal deviner le fin coloriste qu’il deviendra beaucoup plus tard.

 

C’est à cette époque, suite à un déménagement rue Cherrier, que Tex fait la rencontre de Léo Ayotte (1909-1976) qui deviendra un ami et une influence marquante pour le jeune peintre qui admire les talents de coloriste de son aîné.

Tex vit alors la vie de bohème.  Il dessine pour les touristes sous la statue de Champlain à Québec et vit de petites besognes çà et là.  Pendant six étés, il travaille comme capitaine de caboteur en Gaspésie et découvre une population qui inspire son travail d’artiste de l’époque.

C’est aussi à cette époque qu’il rencontre un homme d’affaires montréalais du nom d’Alex Goldstein.  Ce dernier ayant été frappé par le travail pictural de l’artiste le fait pratiquement vivre.  Il achète la presque totalité de la production de l’artiste à prix modique assurant ainsi à Tex une bien relative sécurité.

 

À  la récolte du tabac, années 50

Gaspésie, années 50

Tex termine ses études aux Beaux-Arts en 1957.  Il commence alors une période marquante de sa vie et de sa carrière qui fera de lui une vedette importante du Québec.

 

Fin des années cinquante, Tex s’installe Place Jacques-Cartier dans le Vieux Montréal, alors quartier de prédilection des musiciens.

 

Sa formation en publicité aurait pu lui procurer une certaine sécurité mais, peu enclin à accepter une vie embourgeoisée de neuf à cinq, il reluque bientôt vers la musique.

Déjà porté sur la guitare et la poésie, Tex devient rapidement un membre important de la culture des chansonniers florissante de la fin de cette décennie marquant le début de la Révolution Tranquille au Québec.

 

 

En 1959 par l'entremise d'une amie, il rencontre le folkloriste, chanteur et producteur Jacques Labrecque (1917-1995), alors responsable de la Série française chez les Disques London. Celui-ci lui fait endisquer son premier quarante-cinq tour ‘’Le Grand Jos’’.  Le succès de ce premier disque mène bientôt à l’enregistrement d’un premier album : ‘’Complexe de la chanson canayenne’’ qui sort fin 1959 et où l’on retrouve le jeu de guitare fascinant d’une véritable légende du jazz montréalais, Tony Romandini.

 

Le disque est teinté d’un humour un peu rustique (Elle avait un trou, Les poules, Parc’ que, La grise) et d’une connaissance évidente de l’héritage culturel rural du Québec.  Les ''p’tits canots'' – bars dansants plus ou moins clandestins -  de l’arrière-pays et les bals à l’huile revivent dans des chansons rappelant un passé déjà lointain (Ça valsait, Le bal chez Jos Brûlé).  Tout aussi important, plusieurs pièces démontrent une conscience sociale exacerbée et une certaine philosophie de l’existence valorisant la vie simple et l’absence de souci des apparences (Autant en emporte le vent, Ainsi va la vie).

Photo de promotion, années 60

Photo de promotion, années 60

En ce début bohème des années soixante alors qu'il enseigne à l'Atelier Libre rue Berri, on peut entendre Tex dans les nombreuses boîtes à chansons du Québec : le Patriote, la Butte à Mathieu, le Cochon Borgne et plusieurs autres.  De nature entreprenante, on lui confie bientôt la supervision de la programmation  à La Poubelle, puis à La Catastrophe, deux boîtes qui accueillent les jeunes auteurs compositeurs, les poètes et autres artistes débutants.

 

n 1961, un deuxième album – toujours accompagné de Romandini à la guitare -, ‘’Mes chansons’’ explore plusieurs des mêmes thèmes mais aussi, résultat de son travail en Gaspésie, des thèmes de mer (Va! Goélette, Petit oiseau blanc) et sur la vie des bûcherons et des draveurs (Le lac Saguay).  Fin publicitaire, on remarque, sur la photo de la pochette son maillot orné d’une poubelle faisant, mine de rien, référence à son affiliation à la boîte du même nom!

Tex est maintenant solidement installé dans le monde de la musique populaire, il ne lui manque maintenant qu’un succès populaire à la radio.

Ce succès arrive en 1963 avec la chanson ‘’Le dernier des vrais’’ pièce ou l’humour vient côtoyer un certain romantisme quant à la vie des gars de bois que Tex aime illustrer.

En 1970, la contre-culture et la mode hippie donnent à Tex un air de presque respectabilité.  Cherchant à capitaliser sur l’engouement du public pour le style de musique et de vie des nouveaux bohèmes, Télé-Métropole, station de télévision montréalaise, invite Tex à animer une émission de variété hebdomadaire qui s’appellera ‘’Sous mon toit ’’. (Écouter le thème)

 

L’émission qui recevra des invités des sphères variées du monde du spectacle de la francophonie reflète bien la personnalité de Tex.  On peut y entendre les idoles branchées bien sûr, mais aussi des monuments du folklore québécois tel qu’Ovila Légaré qui deviendra même un régulier de l’émission et qui aura une influence certaine sur le travail de Tex et de ses collaborateurs au cours de la décennie soixante dix.

Fin des années 60

Tex, l’anti-conformiste, revêtira tout de même, son complet de velours vert  pour accepter un prix au Gala des Artistes venant couronner le succès de l’émission.

 

Parmi les collaborateurs de Tex à cette époque, on ne peut évidemment ignorer Paul Baillargeon , compositeur et arrangeur de talent qui marquera la musique de Tex de façon indélébile ainsi que Rémi Migneault qui, avec ses chœurs, contribuera largement au son ‘’Tex’’ de cette époque.

 

Les années soixante dix, c’est aussi le mariage de Tex à Loulou, sa compagne de longue date et l’arrivée dans la famille, qui comprend déjà Anne-Marie, d’une fille, Marie-Douce et d’un fils, Saguay.

 

Tex profitera aussi de sa notoriété pour tâter de la publicité ou sa bonne bouille et son côté sympathique fera le bonheur des annonceurs.

 

Du coté enregistrements, la décennie marquera la maturité de l’auteur compositeur mais aussi, malheureusement, la fin de cette facette d’une carrière multidisciplinaire.

 

 

Des titres :

 

1970 : Sous mon toit  avec le succès du même nom, tiré de l’émission

 

1972 : Tex Lecor, c'est moi... et lui aussi, peut-être son album le plus ‘’fini’’ tant du point de vue musical que poétique.  La collaboration avec Baillargeon et Migneault y est consommée et les atmosphères  sont étudiées de façon à montrer les différentes facettes du talent de Tex.

 

Quelques titres : Pierrot et la rose; Bout de bon Dieu; Pauvre jeunesse; Quand viendra le temps; Big Swede  et l’incontournable Le frigidaire, son plus éclatant succès.

 

Cette chanson du Madelinot George Langford sera traduite en quatre langues et fera un malheur à travers le monde et apportera à Tex une sécurité financière suffisante pour lui permettre de poursuivre sa carrière selon ses termes.

 

La même année parait ‘’Mon monde à vous’’ ou les chansons reflètent bien les préoccupations de Tex quant à la vie d’homme marié et son amour pour sa muse.

 

 

1972 c’est aussi une année charnière dans la carrière de Tex le peintre.  Il rencontre Denis Beauchamp qui est alors à inventer le métier d’agent d’artistes au Québec.  Tex accepte de confier sa carrière à Beauchamp ce qui permet alors à l’artiste de se concentrer sur la création sans avoir à se préoccuper des facettes plus terre à terre de la vie d’artiste professionnel.

 

Ses moyens financiers lui permettent aussi l’acquisition d’un atelier à Sainte-Thérèse de Blainville ou il travaillera jusqu’en 1975.

 

C’est à cette époque qu’il adopte la ‘’manière noire’ de Marc-Aurèle Fortin qui consiste à donner un fond foncé aux tableaux qui force l’artiste à utiliser des couleurs brillantes en contraste de façon à donner une luminosité caractéristique au tableau.  Tex ne possédant pas encore la palette lumineuse qui le caractérisera plus tard, il se consacre à développer cet aspect de son travail. 

À travers des scènes de groupe ou il démontre le même souci du détail et la même passion du narratif que l’on trouve dans ces textes, il développe un sens peu commun de la composition.  Malheureusement, les tableaux de cette époque manquent encore de la brillance caractéristique du travail ultérieur.  

L’œuvre de cette époque est souvent marquée par un commentaire acerbe sur la religion, les institutions et les vices et vertus qu’on retrouve aussi dans plusieurs de ses textes. (Quand ça n’tourne pas rond, Bout de Bon Dieu, Quand viendra le temps, St-Scholastique Blues, etc.)

 

C’est aussi le temps ou, à bord de son avion Stinson 1948, il se tourne résolument vers le Nord et ses habitants ainsi que vers sa grande passion, la chasse et la pêche.  Il transmettra cet amour du pays encore sauvage à travers sa peinture, tout au long de sa carrière.

 

En 1973 l’album Quand je rêve, c'est en couleur est lancé.  Un hit majeur ‘(Ti-bicycle) et des chansons engagées et profondes (Quand ça n’tourne pas rond, St-Scholastqiue Blues).

En 1974, un album éponyme où l’on sent un sentiment grandissant de cynisme face à la vie de vedette et une certaine nostalgie des jours plus simples (La théière, dans mon shack).

 

Le Festival de l'humour

 Peut-être un peu prémonitoire, cet album arrive au moment ou Tex diversifie ses activités.  Il fait maintenant de la radio à CKAC avec le Festival de l’Humour Québécois, une émission hebdomadaire ou ses talents de musicien sont mis de côté au profit de son talent d’humoriste.  Ses comparses de l’époque : Louis-Paul Allard, Roger Joubert et Pierre Labelle.

 

Cette facette de sa personnalité deviendra tellement importante qu’il personnifiera bientôt pour des millions de Québécois la face même de l’humour radiophonique tant avec le Festival qu’avec ses Insolences d’un téléphone.

Un album ‘’live’’ au Patriote toujours en 1974 contient plusieurs succès connus mais aussi son dernier hit original : Tout l’monde est de bonne humeur.

 

1978 marque la fin de la carrière musicale deTex avec l’album Mon plus récent Lecor.   Un hit majeur marque cette fin de carrière  Lucille, une version française traduite par Tex d’un méga succès de Kenny Rogers.

  

La fin de la décennie marque le nouveau début de ce que Paul Lecorre considère sa véritable carrière, celle de peintre professionnel.

 

compter du moment ou il fait ses adieux (plus ou moins permanents) à la chanson, Tex se consacre principalement à sa carrière de peintre qui partage son temps avec une présence presque continue au sein du monde de la radio et de la télévision.

 

Le Festival de l’Humour continu à battre des records de popularité et ses Insolences d’un téléphone gagnent la faveur du public, un peu plus chaque année.  Cette facette du talent de Tex est d’ailleurs souvent la plus connue par le public qui partage une complicité évidente avec le farceur et qui n’a pas toujours bien compris le peintre et le poète.

 

Au début des années 80, Tex passe de l’ombre à la lumière.

Son travail pictural des trente années passées l’amène enfin à une maîtrise de la lumière et à une palette de couleurs sans pareilles.  Son coup de pinceau est plus large, plus souple donnant à son travail une distinction et un air fier incontestables.

 

La demande pour ses œuvres devient telle que Tex peut, à toutes fins pratiques, vendre la totalité de sa production.  Mais Tex est un artiste intègre qui a su apprendre sa leçon.  Il ne peint maintenant que ce qui lui plait, sans compromis et sans verser dans la recette facile et la répétition sans âme.

 

C’est aussi à cette époque que naît Vickie, la cadette de ses filles que Tex et Loulou adoptent en 1981.

 Au milieu des années quatre-vingt Tex, accompagné d’autres artistes désireux de promouvoir l'art figuratif au Québec et à l'étranger, fonde L'Institut des Arts Figuratifs qui regroupe maintenant plus de 160 peintres et sculpteurs professionnellement actifs dont plusieurs ont une renommée nationale et même internationale.   Il sera président de l’IAF de 1986 à 1990.

 

En 1987 le réalisateur Pierre Savard et Iris Film choisissent Tex comme ‘’ambassadeur itinérant de la peinture canadienne’’.  À ce titre il parcourra le Canada dans une mission de partage artistique avec de nombreux peintres canadiens.  Il rapportera de ce périple une vison renouvelée et une quantité de tableaux étonnants par leur richesse et leur simplicité.

 

Une dizaine de ces tableaux seront choisis pour un coffret de dix lithographies à tirage limité : PAYSAGES À TRAVERS LE CANADA

 

La fin des années quatre-vingt marque aussi le début d’une autre passion  la moto.  Pendant plusieurs années, dans la tête des Québécois, Tex l’artiste, le chanteur, l’humoriste devient Tex le motard.  Grand amateur de Harley-Davidson, il parcourt les routes en compagnie de ses copains motocyclistes et développe, un peu malgré lui, une image qui, de son propre aveu, ne colle pas réellement à la réalité. Cette image et les questions qu’elle attire feront qu’il abandonnera d’ailleurs peu à peu ce passe temps au cours des années quatre-vingt dix.

La décennie quatre-vingt dix sera aussi marquée par des problèmes de santé cardiaque ainsi que par une prise de conscience de certains problèmes liés à son style de vie qui, de l’aveu même de l’artiste, minent sa créativité.  Il abandonnera l’alcool au milieu de la décennie et consacrera désormais ses énergies à des fins plus créatives.

 

Pendant treize saisons, Tex a retrouvé ses acolytes du Festival de l’humour – Allard, Joubert et, avant son décès, Pierre Labelle – ainsi que la chanteuse Shirley Théroux pour une émission de télévision consacrée aux aînés, Y’a plein de soleil.  Les larrons reprennent le collier en offrant une formule légère à un auditoire qui a vu Tex et les autres évoluer vers ce qu’ils sont maintenant.

 

En 2004 il comble enfin ses admirateurs en leur offrant un nouvel album qu'il appelle ''Je t'aime - mon dernier CD''. Celui-ci contient certains de ses grands succès ainsi que quelques nouvelles chansons.

 

En 2005, il réédite le même album réenregistré avec musiciens.  Cette nouvelle version donne pleine mesure aux nouvelles chansons et apporte une toute nouvelle dimension à des pièces comme St Scholastique Blues et le sempiternel frigidaire.

Y'a plein de soleil (TQS)

2013

Photo : Yves Sauvageau

 

En mars 2010, Tex a été nommé membre de l’Ordre de la Pléiade de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.

Il a aussi été honoré du prix Pierre-Bourgault. «LeQuébec aux Québécois», chantait-il dans Patriote, en 1969...

En 2013, son agent, Multi Art Ltée. publie un livre où plusieurs de ses amis, collaborateurs et admirateurs en profitent pour coucher sur papier leurs souvenirs et leur impressions de l'homme et son œuvre.  La galerie le Balcon d'art consacre aussi une exposition majeure aux œuvres récentes et moins récentes de ce géant de l'art figuratif au Québec.

Suite à cette grande exposition, Tex n'arrête évidemment pas de peindre!

C'est ce qui l'amène à préparer une dernière exposition qui se tient, encore une fois, chez-lui, au Balcon d'art en juin 2017.

On l'y trouve en grande forme malgré ses 84 ans. Il en paraît vingt de moins et fait preuve de la même énergie et du même talent que toujours.

Au cours de l'été 2017, il se joint à plusieurs autres artistes en vue de participer à un événement hommage à Montréal dans le cadre des festivités du 375eme anniversaire de la ville.

Il se met rapidement au travail mais des circonstances familiales font qu'il doit s'occuper d'autres sujets.

Il tombe malade au début de septembre – une mauvaise grippe croit-il – mais après quelques jours, son épouse et ses enfants le convainquent de se rendre à l'hôpital de Terrebonne où on lui diagnostique une pneumonie.

Il nous quitte le 9 septembre de complications pulmonaires.

Le Québec tout entier lui rend hommage pendant plusieurs jours, une foule compacte se retrouve à l'église de Terrebonne pour lui dire adieu.

Tex me manque personnellement et son absence laissera toujours un trou dans mon cœur.

Merci Tex et salut l'frère!